Découvrez l'animé Gachiakuta
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Gachiakuta ne passe pas inaperçu depuis le début de sa parution en février 2022. Ce shōnen signé Kei Urana, auteur de Fire Force, s’est rapidement imposé grâce à son style unique et son trait reconnaissable entre mille. Fort de son succès, il était presque inévitable qu’une adaptation en animée voie le jour en juillet 2025.





Résumé de l'histoire
Rudo appartient à une peuplade vivant dans un bidonville réservé aux descendants de criminels. Rejeté et méprisé par sa communauté, il gagne sa vie en fouillant les décharges pour récupérer des objets encore utilisables qu’il revend. Un jour, injustement accusé du meurtre de son père adoptif, il est précipité dans l’abîme où sont envoyés tous les déchets de la société. Confronté à cet univers impitoyable, Rudo jure de se venger de ceux qui l’ont condamné sans pitié. Pour survivre dans ce monde hostile, il devra néanmoins apprendre à maîtriser l’étrange pouvoir qui réside dans ses gants…
Points positif de l'animé
Commençons par l’ambiance, j’ai été ravi de retrouver le contraste saisissant entre la Cité des Cieux, la Peuplade et l’Abîme. La colorimétrie est exactement ce que j’espérais : des tons sombres, délavés, presque crasseux, qui renforcent l’atmosphère. Les décors sont particulièrement soignés et immersifs, et la bande-son, avec ses influences rock-punk, colle parfaitement à l’animé Gachiakuta. Je tiens également à saluer le travail des comédiens de doublage, tant en VO qu’en VF.
J’ai été agréablement surpris par la qualité de l’animation : fluide, stylisée et riche en couleurs. Certaines scènes auraient pu être expédiées, mais BONES FILM a pris le temps de les rendre exceptionnelles. Les chorégraphies de combat de Rudo sont impressionnantes et spectaculaires, et le soin apporté aux expressions des personnages est remarquable comme Enjin. Enfin, je suis très curieux de découvrir comment les graffitis seront intégrés dans la suite.
Points négatif de Gachiakuta
Un point qui mérite d’être souligné est l’utilisation de la CGI pour représenter les déchets en animés. Personnellement, je ne suis pas un grand adepte de cette technique car elle peut parfois paraître un peu rigide. Cependant, dans l’animé Gachiakuta, elle s’intègre de façon plutôt harmonieuse et ne casse pas l’immersion. Si ce choix technologique permet de préserver la fluidité et la qualité de l’animation comme dans les combats explosifs et les décors saisissants de l’Abîme alors c’est un compromis que nous acceptons.